Bulla Régia Tabarka & Bizerte

Jour1 : Départ de l’hôtel en direction du nord-ouest. Première visite la ville de Béja.   

Beja : Les terres de cette vallée ont, de tous temps été considérées comme les meilleures de la Tunisie. Cette richesse agricole explique la longue histoire de Béja. Béja a succédé à l’antique Vaga Pendant la Guerre de Jugurtha (2ième siècle av. J.-C), Vaga était une place de première importance : « civitas magna et opulens », dit Salluste. Vaga devenue colonie sous Septime Sévère atteint son apogée au début du 3ième siècle. De cette ancienne splendeur, il ne demeure que peu de vestiges, ceux d’une porte monumentale en ville et des sépultures au voisinage, mais les environs sont bien pourvus en ruines romaines : à 8 km seulement au nord-est, florissait au même moment, la ville de Belalis Maior (Henchir el Fouar), à 9 km à l’ouest une importante basilique chrétienne subsiste à Henchir Rhiria. Dans l’Antiquité, la grande voie romaine de Carthage à Bulla Regia, Simittu et Hippone passait à une douzaine de kilomètres au sud de la ville. Elle franchissait l’oued Béja par le « pont de Trajan », long de 70 m et large de 7 m, dont les trois arches sont parfaitement conservées. Cependant l’existence d’une ancienne kasbah, dont une partie des murs appartient à l’enceinte byzantine construite au vie siècle, révèle une autre fonction de Béja, celle d’une place forte faisant face aux périls venus de l’ouest, lors des différentes tentatives algériennes au cours des 17ième et 18ième siècles, mais tournée aussi contre les tribus peu contrôlées du nord. Mais quelques soient les vicissitudes de l’histoire, Béja est et demeure un gros marché où, aussi bien les montagnards du nord que les nomades pasteurs du sud viennent s’approvisionner. Aujourd’hui encore, les principales activités de la ville restent étroitement liées à l’agriculture, ce sont des ateliers mécaniques, des industries de conserves ou de conditionnement de produits agricoles et surtout une importante raffinerie de sucre de betterave.

Continuation vers le site archéologique de Bulla Régia.

Bulla Regia : A la fin du 3ième siècle av. J.-C Scipion l’Africain guerroie dans la région, qui fait alors partie du domaine punique. Massinissa s’en empare vers le milieu du 2ième siècle av. J.-C et Bulla Regia devient probablement une des résidences royales numides : c’est ce que semblent indiquer son qualificatif de « Regia », ainsi que l’épisode de la mort du roi Hiarbas qui y est tué par Pompée en 81 av. J.-C, après avoir choisi de s’y réfugier. En raison de ce passé, Bulla Regia obtient, de César ou d’Auguste, le titre « d’oppidum liberum ». La ville a connu les différents statuts municipaux en même temps qu’elle se dotait d’une parure monumentale. Tous les éléments essentiels d’une cité y sont représentés comme : un forum, des basiliques civiles, des thermes publics (thermes memmiens, grands thermes au sud, thermes au nord-ouest du théâtre…), une bibliothèque, un marché, un théâtre, un amphithéâtre, un capitole (dédié à Jupiter, Junon et Minerve), des temples d’Apollon, d’Isis, de Saturne…

Bulla Regia doit sa célébrité à ses prestigieuses demeures munies d’étage souterrain, véritables joyaux de l’architecture domestique de la Tunisie antique. Elles portent les noms de Vénus, de la chasse, de la nouvelle chasse, de la pêche, des mosaïques, du trésor… rappelant la principale découverte souvent le sujet de pavement des mosaïques. A l’instar des autres villes Bulla Régia a connu une occupation vandale, byzantine … L’abandon progressif de la ville ne s’accomplit, probablement, que vers la fin du 12ième siècle.

Continuation vers le village de Beni Métir. Déjeuner et visite.

Beni Metir : Située à 650 mètres d’altitude, ce village à un aspect si insolite en Tunisie, c’est qu’il a été créé de toutes pièces dans les années 1940 par le Protectorat français pour loger le personnel de la construction d’un barrage. Aujourd’hui, en effet, il surplombe un grand lac, un des plus anciens des 32 barrages tunisiens qui assurent aux différentes régions une alimentation régulière en eau. Beni M’tir possède la source thermale la plus chaude de Tunisie : 73°C. Une station thermale y a été aménagée sous forme d’un village de 80 chalets. Continuation vers Ain Draham situé en pleine forêt de la Kroumirie.

Ain Draham : Située à 800 m d’altitude, Ain Draham dont son nom signifie « source d’argent » est désormais la zone la plus humide de Tunisie. Elle est célèbre pour son climat frais, ses sources chaudes sulfureuses, son village Alpin, sa forêt de chêne-liège et sa richesse giboyeuse (notamment le sanglier).

Ain Draham se caractérise encore plus pour son festival « Errayhane » dont il s’agit de plusieurs concerts et représentations théâtrales, son festival des arts plastiques s’agissant de représentations de toile, de texte et d’image et son festival polyculturel organisé au mois d’avril « festival Sidi Abdallah Bejmal ». 

Départ vers Tabarka. Nuitée en demi-pension.

Jour2 : Tour de ville de Tabarka. Les principales curiosités sont : la ville de style français, la forteresse génoise, les aiguilles et le port (pêche et plaisance).

Tabarka : l'histoire de la ville est un panachage des civilisations phénicienne, romaine et arabe. Thabraca, fondée par les Phéniciens, est ensuite intégrée à la province romaine d'Afrique. Elle est alors utilisée comme port principal pour l'exportation du marbre polychrome extrait des carrières de la ville de Simitthus située dans les monts voisins de Kroumirie. À la chute de Rome, sous le règne du roi vandale Genséric, la ville se dote de deux monastères.

Après la conquête Arabe, la ville connaît la prospérité sous les dynasties aghlabide et fatimide grâce à son corail. Les premiers Européens, attirés par le corail considérés comme l'un des meilleurs dans cette aire de l'Afrique du Nord, arrivent au milieu du 15ième siècle. Ce sont les Génois qui obtiennent la concession d’exploitation du corail du bey de Tunis.  Ce n’est qu’au 18ième siècle que la ville fut reprise de force par le Bey de Tunis.  Par sa situation géographique à l’écart des grandes voix Tabarka a gardé son charme de petite station balnéaire à dimension humaine.

Départ vers Sejnane via Nefza.

Sejenane : Dans cette bourgade on façonne l’argile de mère en fille depuis plus de 3 000 ans au milieu des collines verdoyantes et des cigognes. Un héritage qui tente résister tant bien que mal aux difficultés socioéconomiques actuelles. Sejnane, dans le massif des Mogods en territoire amazigh, bénéficie d’abondants dépôts argileux. Grace à cette richesse des sols, les femmes extraient l’argile sur les bords d’oued. Elles la prélèvent par mottes en suivant des étapes répondant fidèlement à un savoir ancestral acquis dès l’enfance. La potière utilise principalement ses mains, mais aussi des ustensiles rustiques, afin de manier la masse d’argile, pour lui donner corps et verticalité. Les femmes de Sejnane décorent leurs objets avec des pigments naturels, tels que l’ocre ou des teintures réalisées à partir de feuilles de lentisque (arbre au mastic). La couleur noire est obtenue grâce à des cendres de bois. Le savoir-faire ancestral des potières de Sejnane a été inscrit en 2018 au registre du patrimoine culturel intangible de l’humanité.

Continuation vers Bizerte. Déjeuner et visite de la ville.

Bizerte : Initialement petit comptoir phénicien dont l'origine remonte au premier millénaire avant J.C, Bizerte a porté plusieurs noms dont les plus connus sont "Hippo Acra" pour les anciens grecs et les Phéniciens, "Hippo Diarrhytus" pour les latins et les Romains, "Yponi Zarito" pour les Chrétiens et enfin "Benzert" pour les Arabes. La ville fût, pendant des siècles, un lieu de rencontre de différentes civilisations qui ont laissé de nombreux monuments militaires et urbains dans la ville à savoir : Punique, Romaine, Aghlabide (an 800), Fatimide (an 909), Andalouse (an 1160), Hafside (an 1228), Ottomane (an 1574) et Française (an 1881). Restée à l’écart des principaux itinéraires touristiques, la ville de Bizerte a conservé une atmosphère authentique. L’ambiance est particulièrement poétique sur le Vieux port où sont amarrées de petites barques de pêcheurs. Il est bordé de murailles et de fortifications médiévales et ottomanes. De part et d’autre du Vieux port s'étend la vieille ville aux ruelles blanches et bleues. Elle recèle quelques bijoux : une fontaine turque du 17ème siècle, la Grande mosquée, les souks. A l'extrémité nord-est, la Kasbah (citadelle) contrôle l'accès à la mer. Elle est accessible par une entrée très étroite. De l'autre côté du port, le fort Sidi el-Henni, ou Ksiba (“petite kasbah”), est un endroit plein de charme où on peut visiter un petit Musée océanographique (aquariums). Le Fort d’Espagne : sur une colline surplombant la médina de Bizerte, ce fort construit au 16ème siècle offre un splendide panorama sur la ville et la mer. Il tire son nom du quartier voisin, appelé quartier des Andalous car il avait accueilli au 17ème siècle de nombreux musulmans expulsés d’Espagne.

Retour vers l’hôtel via Tunis.

Prestations incluses : 

  • Le transport en véhicule confortable et climatisé (selon le nombre de participants). 
  • L’hébergement 1 nuit à Tabarka (hôtel 4*) en demi-pension (dîner et petit déjeuner). 
  • Les déjeuners du 1ier et 2ième jour.
  • Le service d’un guide accompagnateur.

Prestations non incluses :

  • Les boissons à table.
  • Le droit de photo dans le site de Bulla Régia.

 

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