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Départ des hôtels pour le tour de la péninsule du Cap Bon.
Les traces de l’homme ponctuent le Cap Bon. Toutes les civilisations qui se sont succédé au bord de la Méditerranée ont laissé, ici, leurs traces. D’après les chercheurs la densité des sites au Cap Bon est de 2 sites par km2. Qu’ils soient des sites identifiés par les textes et dont les vestiges ont presque disparu, comme les Ksars, ou Beit El Assa des arabes du moyen âge ou celles puniques, romaines, encore sous terre. Dès le 4ième siècle avant J.-C., le Cap Bon apparaît dans les récits comme une région fertile peuplée de Gyzantes (berbères), Les Romains appelaient le Cap Bon le Beau promontoire. Le Cap Bon a connu, au cours de la haute antiquité, trois attaques venant d'Italie. D'abord, celle d'Agathocle de Syracuse en 310 avant J.-C. ; ensuite, un demi-siècle plus tard, celle du Romain Regulus lors de la première guerre punique ; enfin, en 148 avant J.-C., lorsque la presqu'île a été conquise et annexée par Rome. Plus d'un siècle plus tard, la fondation de colonies de peuplement romain a permis à quatre cités du Cap-bon de prospérer : Carpis, Clupea/Kelibia, Curubis/Korba et Neapolis/Nabeul. Dès le milieu du IIIe siècle, et jusqu'à l'arrivée des Arabes conquérants, la diffusion de la religion chrétienne est attestée au Cap-Bon. Au cours des siècles qui ont suivi, ceux de l'arabisation et de l'islamisation du pays, des sites fortifiés appelés Ksar sont signalés sur le littoral Ouest du Cap-Bon, tels que Ksar Korbous, Ksar Nouba, et sur le littoral Est, tels que Ksar Kelibia, Ksar Lebna, Ksar Korba, Ksar Nabeul. Au début du 17ième siècle, l'immigration andalouse développe les localités de Grombalia, Turki, Belli, Nianou et Soliman. Au cours de la Seconde guerre mondiale, le Cap Bon a été le théâtre de la capitulation de ‘l'Afrikakorps’ allemand en avril-mai 1943. La richesse du sol, la douceur du climat et le dynamisme des hommes ont fait de la région un jardin au-dessus de la mer : vigne, orangers, citronniers, bergamotiers, bigaradiers. Jasmin et rose. Et des cultures maraîchères. Le climat, les immenses et belles plages, la tradition d'hospitalité et de courtoisie de la population ont de tout temps attiré les visiteurs.
Nabeul : grâce à une carrière d’argile de bonne qualité située à proximité, les Nabeuliens sont potiers depuis la nuit des temps. Ils fabriquent traditionnellement des jarres, bols, vases et pots en terre cuite vernissée de couleur jaune et verte, rehaussée de motifs brun foncé. Depuis le début du 20e siècle, les potiers de Nabeul se sont spécialisés dans les carreaux de faïence polychrome, reprenant les décors des palais et monuments anciens de Tunisie.
Kélibia : L’histoire de la ville antique, appelée « Aspis » par les Grecs que les Romains ont traduits par « Clipea », c’est-à-dire bouclier, est intiment liée à celle de sa citadelle considérée à juste titre comme l’emblème de la cité et dont l’emplacement détermina le choix du site et son évolution urbaine. Avec sa superficie avoisinant un hectare et demi, la forteresse de Kélibia est l’une des plus grandes forteresses de la Tunisie. La grande place au centre est occupée par des citernes d’eau datant de l’époque romaine et les vestiges d’une mosquée datant de la période aghlabide. L’activité économique de Kelibia est basée principalement sur l’agriculture et la pêche, le tourisme et les industries artisanales.
Kerkouane : niché entre une lisière de forêt et la mer, le site est un joyau de l’archéologie punique. Kerkouane, abandonnée après sa destruction, demeura sous les décombres des siècles durant, pour qu’une fois dégagée sera l’unique site punique qui conserve une ville entière avec presque toutes ses structures.
Départ vers El H aouaria. Déjeuner.
Haouaria, probablement l’ancienne ville antique appelée par les grecs « Hermea », est un site où mouillaient les armées conquérantes. Les romains l’appelaient « Merkourian », parce qu’ils y situaient un temple dédié à Hermès/Mercure. Un monument spectaculaire et unique en son genre, témoigne de l’ingéniosité des bâtisseurs de l’antiquité dans l’art de l’extraction de la pierre. Il s’agit des carrières dites « Latomies » et que les autochtones appellent Ghar El Kébir (la grande caverne). Eclairées par les ouvertures servant à l’extraction des pierres en grès, elles sont accessibles de plain-pied par un large cheminé servant à leur exploitation. Ces carrières dont la forme en carafe se présente comme d’immenses cavernes demi-obscures, fournissaient à Carthage depuis le VIème siècle av. J.-C. la pierre de grès nécessaire à la construction des monuments de la capitale punique, les romains ont continué à les exploiter.
El Haouaria est aussi un refuge pour de très nombreux oiseaux migrateurs, grâce à son emplacement géographique, son relief et son climat. Chaque printemps, 40 000 rapaces de 24 espèces, mais aussi des milliers de cigognes et d'autres oiseaux encore, font halte à la pointe du cap avant leur traversée de la Méditerranée. El Haouaria cultive une tradition fauconnière qui se manifeste notamment lors du festival de l’Epervier, au début du mois de juin.
El Haouaria était également connue pour sa singulière et prospère pêche au thon que l’on encercle dans un grand bac pour le tuer ensuite, qui n'est plus pratiquée aujourd'hui. La ville d'El Haouaria est enfin un excellent point de départ pour découvrir la côte, superbe, avec notamment la petite île de Zembra, un rocher d’une hauteur de 432 mètres, et Zembretta, plus petit. Zembra et Zembretta abritent un parc naturel peuplé d'oiseaux et de mammifères.
Korbous : Au cœur de la pittoresque côte nord du Cap Bon se trouve un joyau caché, Korbous, un joli village, niché au milieu de montagnes escarpées et sauvages, avec de merveilleuses vues sur la mer et des plages rocheuses abritant des bains, véritable oasis de détente et de guérison.
Le chemin de retour traverse les vergers des plaines nord du Cap Bon (orangers, vignobles, cultures maraichères…).